Reportage réalisé en février 2020.
La population du camp de Moria situé sur l’île de Lesbos en Grèce a presque triplé, passant de 7000 l’été dernier à 20.000 aujourd’hui. Les conditions de vie sur ce camp, un ancien terrain militaire devenu une jungle, sont déplorables. À 5 km de là, dans un atelier, des hommes et des femmes comme Mahmood, Hosain ou Marcel sont à l’ouvrage : réparation d’objets, de téléphones, de vélos ou réalisation d’objets comme des matelas isolants à partir de la mousse des gilets de sauvetage ou de poteries. Demandeurs d’asiles, réfugiés et volontaires développent des solutions gratuites et accessibles pour par exemple maintenir les tentes au chaud et améliorer leur quotidien. Ces “low-technologies” sont des systèmes simples, durables et accessibles en termes de coûts et de savoir-faire, particulièrement pertinentes pour répondre aux besoins de base : énergie, alimentation, eau, habitat, etc.
Lancé en janvier 2018, ce projet “Low-tech with Refugees” a bénéficié directement à 3 528 personnes en 2019. L’ingéniosité et la résilience sont au coeur du projet.

Vue sur le “Maker space”, un atelier de réparation à 5 km du camp de Moria, 11 Février 2020

Youssef en train de construite un futur espace pour l’atelier, 13 Février 2020

Youssef, 12 Février 2020

Mahmood en train de fabriquer un matelas isolant à partir de la mousse de gilets de sauvetage récupérés sur l'île, 11 Février 2020

Mahmood, 14 Février 2020

Marcel en train de réparer un téléphone, 18 Février 2020

Marcel, le 18 février 2020

Marcel et Mohammed discutent dans l’atelier, 18 février 2020

Mohammed en train de réaliser une poterie, 18 Février 2020

Mohammed, 18 février 2020

Parisa en train de peindre une céramique, le 18 février 2020

Portrait de Parisa, 18 février 2020

Boîte à outils de l’atelier, le 18 février 2020

Hosain en train de créer un rocket-stove, 11 février 2020

Hosain, 11 février 2020

Hosain utilise son rocket-stove chez lui au camp de Moria, 12 février 2020